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science
À garder sous le coude sci-hub miroirs.
marrant
rigolo
intéressant
Intéressant
Très bonne explication
Intéressant : construction d'une carte de la terre en forme de papillon. Tout le processus est décrit, et la carte peut être récupérée.
Très intéressant, et très clair.
De l'usage responsable des drones pour filmer la faune.
Sur l'introversion en science.
Intéressant, sur la difficulté de communiquer de façon impartiale en journalisme et science. Extraits choisis. Le gars bossait dans la section communication scientifique à la BBC, et a commencé à remettre en question sa façon de bosser en bossant au Winston centre:
"Officially we were supposed to ‘inform, educate, entertain’ and we thought we knew how to do all three. Now, though, I am beginning to question what exactly science communication is doing.
(...) Evidence presented purely to inform — balanced and not trying to persuade a person to agree or disagree — does not make for entertainment, almost by definition.
(...) in order to make a good decision, researchers believe that we first need to make ourselves imagine more than one potential future scenario. We need to open our minds to the possibility that things could turn out well or badly. We need emotion.
(...) We all have a right to be ‘informed and not persuaded’ — an ethical right and often a legal right. And yet training in communication focuses almost entirely on how to grab attention and how to manipulate emotions to tell a story — how to be persuasive. There is very little training on how to use emotions more subtly, in a way that opens minds to possibilities constructively, but is not designed to persuade (I’m certainly still learning how it might be done).
Of course in a competitive environment it is important to get your voice heard, and I often hear people say their objective is to persuade people to ‘do the right thing’. But who is defining ‘right’? If you as the communicator are — if you are defining the story — then you are not simply informing.
When people are making really important decisions — decisions about their health, their finances, about policies that will affect millions, or about someone’s guilt or innocence — I would now argue that a different kind of communication is needed: the skill to engage and be clear and to allow the audience to form their own story through the information, and to make their own decision at the end as to how to react to it."
"Officially we were supposed to ‘inform, educate, entertain’ and we thought we knew how to do all three. Now, though, I am beginning to question what exactly science communication is doing.
(...) Evidence presented purely to inform — balanced and not trying to persuade a person to agree or disagree — does not make for entertainment, almost by definition.
(...) in order to make a good decision, researchers believe that we first need to make ourselves imagine more than one potential future scenario. We need to open our minds to the possibility that things could turn out well or badly. We need emotion.
(...) We all have a right to be ‘informed and not persuaded’ — an ethical right and often a legal right. And yet training in communication focuses almost entirely on how to grab attention and how to manipulate emotions to tell a story — how to be persuasive. There is very little training on how to use emotions more subtly, in a way that opens minds to possibilities constructively, but is not designed to persuade (I’m certainly still learning how it might be done).
Of course in a competitive environment it is important to get your voice heard, and I often hear people say their objective is to persuade people to ‘do the right thing’. But who is defining ‘right’? If you as the communicator are — if you are defining the story — then you are not simply informing.
When people are making really important decisions — decisions about their health, their finances, about policies that will affect millions, or about someone’s guilt or innocence — I would now argue that a different kind of communication is needed: the skill to engage and be clear and to allow the audience to form their own story through the information, and to make their own decision at the end as to how to react to it."
La suite.
Sur les biais liés au caractère non-anglophone, à l'âge ou au sexe des auteurs.
Dommage que ça reste quand même très centré sur l'occident, et que ça ne cause pas trop Afrique ou Asie. Mais c'est intéressant.
Dommage que ça reste quand même très centré sur l'occident, et que ça ne cause pas trop Afrique ou Asie. Mais c'est intéressant.
Intéressant.
Un article cosigné par des chats dont un mort.
L'article est encore plus chtarbé.
L'article est encore plus chtarbé.
Wikipedia pas recommandé pour l'autoapprentissage en stats.
A suivre !
C'est pas la première fois que je vois ça : la suggestion d'une loterie pour attribuer les financements. À suivre.
Six fois plus de dépressifs chez les thésards/post-doc que dans le reste de la population.
Intéressant.
Je ne suis pas sûr d'être 100% d'accord: la pression du publish-or-perish me semble largement plus importante aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a 40 ans, en tous cas, d'après ma perception des choses. Et ça ne doit pas aider. Que le problème soit de longue date et qu'on en prenne conscience aujourd'hui, je n'en disconviens pas. Qu'il ne soit pas croissant, là j'en doute.
Enfin, c'est une réaction à chaud à l'article de blog, il faut que je lise le papier, le gars a peut-être des arguments pour me convaincre du contraire...
À lire donc
Enfin, c'est une réaction à chaud à l'article de blog, il faut que je lise le papier, le gars a peut-être des arguments pour me convaincre du contraire...
À lire donc
Très intéressant. Twitter est fondamentalement un diffuseur de fake news. Cela dit, j'avais noté...
Un réseau de recherche sur les risques posés à l'existence même du monde (je suis pas 100% sûr de ma traduction, mais je suis 100% sûr de ce que ça désigne)
Intéressant...
Apparemment, ce serait une lecture intéressante. Bon, le blog est à l'ancienne, sans flux RSS, mais il semblerait qu'il y ait des infos assez intéressantes...
À lire un jour...
À lire un jour...
Marrant
Une expérience de peer review à suivre. Apparemment ils font des émules en computational statistics, où une expérience du même type va être tentée...
La vidéo de l'article de Nature démontrant qu'on peut produire des rayons X. Assez bluffant.
Une description de ce que ça implique: http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-radiographies-ruban-adhesif-17160/
Une description de ce que ça implique: http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-radiographies-ruban-adhesif-17160/
Dérouler un rouleau de scotch produit des rayons X !
A lire
A lire absolument le résumé a l'air génial
Ah bon ? faudra que je lise ça, le sujet m'intéresse.
Intéressant. Beaucoup de refs très intéressantes en psychologie. En particulier: "‘The temporal pattern to the experience of regret’ by T. Gilovich and V.H. Medvec in the Journal of Personality & Social Psychology in 1994. This paper explains why, in the longer term, we generally regret inaction when facing a significant choice."
Célebre discours de Feynman à Caltech évoquant le cargo cult science (cette science qui ressemble à la pratique de certains polynésiens qui, après avoir observé les américains faire atterrir les avions avec des pistes d'atterrissage illuminées et un guide d'avion pendant la seconde guerre mondiale, ont essayé -- sans succès -- de les faire atterrir à leur tour de la même façon après la guerre). À garder sous le coude.
Un article qui fait pas mal de bruit en ce moment dans la presse généraliste (Pour une discussion de cet article dans la presse, voir par exemple l'article du monde: http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/09/02/comment-cinq-phrases-ont-precipite-la-crise-des-opioides_5180036_3232.html, derrière un paywall, mais recopié ici: https://www.reddit.com/r/france/comments/6xu4vn/comment_cinq_phrases_ont_pr%C3%A9cipit%C3%A9_la_crise_des/dmigdvh/)
Il y a en ce moment aux USA une épidémie monstrueuse d'addiction aux opioïdes, avec 183 000 morts par overdose de 1999 à 2015, et des millions de personnes dépendantes. Une des principales causes de cette épidémie vient du fait que les médecins ont prescrit pendant 15 ans les opioïdes comme anti-douleurs systématiquement.
Alors on pourrait se dire que c'est complètement con, que les médecins auraient pu se douter que les opioïdes génèreraient de la dépendance. Mais c'est la solution de facilité (réflexe, les toubibs nord-américains
dégainent immédiatement l'opioïde dès qu'un patient dit qu'il a mal), et sortent pour leur défense les 600 papiers de la littérature qui affirment que ces opioïdes ne génèrent pas de dépendance quand ils sont
utilisés comme anti-douleur.
L'article de Leung et al. fait une étude bibliométrique de ces 600 papiers. Ils citent tous le même article à l'appui de cette affirmation, une lettre de 1980 de cinq phrases publiée dans un canard médical. Et
cette lettre indique que les opioïdes administrés très temporairement à l'hopital comme anti-douleur ne conduisent que rarement à de la dépendance. Ce qui s'est traduit dans la biblio par "les opioïdes ne
génèrent pas de dépendance quand utilisés comme anti-douleurs". Voir en particuliers la section 3 de l'annexe de l'article, qui contient des citations montrant à quel point les auteurs déforment la
lettre originale.
Exemple édifiant de citation de papiers par une majorité de gens qui ne l'ont pas lu (ou compris), avec toutes les conséquences que ça peut induire. Bon après, ce n'est pas la seule cause à cette épidémie (les
industries pharmaceutiques ne sont pas innocentes dans la diffusion du produit non plus), mais les conséquences ne sont pas anodines.
Moralité : toujours lire les citations fondamentales.
Il y a en ce moment aux USA une épidémie monstrueuse d'addiction aux opioïdes, avec 183 000 morts par overdose de 1999 à 2015, et des millions de personnes dépendantes. Une des principales causes de cette épidémie vient du fait que les médecins ont prescrit pendant 15 ans les opioïdes comme anti-douleurs systématiquement.
Alors on pourrait se dire que c'est complètement con, que les médecins auraient pu se douter que les opioïdes génèreraient de la dépendance. Mais c'est la solution de facilité (réflexe, les toubibs nord-américains
dégainent immédiatement l'opioïde dès qu'un patient dit qu'il a mal), et sortent pour leur défense les 600 papiers de la littérature qui affirment que ces opioïdes ne génèrent pas de dépendance quand ils sont
utilisés comme anti-douleur.
L'article de Leung et al. fait une étude bibliométrique de ces 600 papiers. Ils citent tous le même article à l'appui de cette affirmation, une lettre de 1980 de cinq phrases publiée dans un canard médical. Et
cette lettre indique que les opioïdes administrés très temporairement à l'hopital comme anti-douleur ne conduisent que rarement à de la dépendance. Ce qui s'est traduit dans la biblio par "les opioïdes ne
génèrent pas de dépendance quand utilisés comme anti-douleurs". Voir en particuliers la section 3 de l'annexe de l'article, qui contient des citations montrant à quel point les auteurs déforment la
lettre originale.
Exemple édifiant de citation de papiers par une majorité de gens qui ne l'ont pas lu (ou compris), avec toutes les conséquences que ça peut induire. Bon après, ce n'est pas la seule cause à cette épidémie (les
industries pharmaceutiques ne sont pas innocentes dans la diffusion du produit non plus), mais les conséquences ne sont pas anodines.
Moralité : toujours lire les citations fondamentales.
Marrant. Super article.
Initiative intéressante: on déconnecte le processus de review et de diffusion de celui de la publication. À suivre...
Marrant
Dans la série "j'arrive pas à me motiver à écrire ce putain de papier qui me motive pas du tout du tout, ça fait longtemps que j'ai pas fait le tour de mes RSS que j'avais taggé 'à lire plus tard' la veille c'est important si on veut pas être dépassé, oui je sais je suis hypocrite, vite un peu de narcissisme", voici un site du même style que Depsy, connecté à l'orcid, et qui permet de mesurer l'impact d'un chercheur.
Plein de métrique pour mesurer la qualité d'un chercheur. Par contre, j'ai l'impression qu'on ne peut voir que son propre profil.
Plein de métrique pour mesurer la qualité d'un chercheur. Par contre, j'ai l'impression qu'on ne peut voir que son propre profil.
Une encyclopédie francophone, libre, centrée sur l'environnement, et rédigée par des scientifiques reconnus dans les domaines concernés.
À récupérer et à lire.
Un site qui vise à améliorer la reconnaissance du travail de référé, en affichant le travail effectué. Exemple avec le profil de Bob O'Hara: https://publons.com/author/1181781/bob-ohara#profile
Je vais m'inscrire aussi, on verra bien
Je vais m'inscrire aussi, on verra bien
Ah ben celui-là, je me le garde sous le coude!
Ah bon? À lire donc...
Von Neumann disait "With four parameters I can fit an elephant, and with five I can make him wiggle his trunk."
Ya des siphonnés qui l'ont pris au pied de la lettre, et qui expliquent comment faire (Mayer et al. 2010).
Le code python est dispo
Ya des siphonnés qui l'ont pris au pied de la lettre, et qui expliquent comment faire (Mayer et al. 2010).
Le code python est dispo
Le monstre Elsevier continue à bouffer...
Intéressant. Greenpeace dans toute sa splendeur...
L'article semble très intéressant
La conclusion de l'article: soumettez vos papiers le mardi, et surtout pas le samedi! En même temps, ils ont analysé les données d'un seul journal de Chimie serbe...
Mais bon, hein, bon.
Mais bon, hein, bon.
C'est sûr, ça économise des déplacements!!!
PLoS critiqué pour les profits qu'il fait et l'usage qu'ils font des profits. La page ici est la réponse. Et la page de critique est donnée en lien.
Ils se déchaînent à la NASA en ce moment. Voir aussi l'animation du shock breakout basée sur l'observation, à la fin, qui est splendide.
À garder sous le coude.
Marrant...
Commentaire du plos one créationiste: mythique.
Ah ouais, ça craint quand même... Ils assurent pas chez Plos là...
Morceaux choisis:
"The explicit functional link indicates that the biomechanical characteristic of tendinous connective architecture between muscles and articulations is the proper design by the Creator to perform a multitude of daily tasks in a comfortable way"
"Hand coordination should indicate the mystery of the Creator’s invention"
Morceaux choisis:
"The explicit functional link indicates that the biomechanical characteristic of tendinous connective architecture between muscles and articulations is the proper design by the Creator to perform a multitude of daily tasks in a comfortable way"
"Hand coordination should indicate the mystery of the Creator’s invention"
Un article sur Alexandra Elbakyan.
Plein de données SIG pour la conservation
La quantité d'énergie nécessaire pour réfuter une connerie est un ordre de grandeur plus grande que celle nécessaire pour les produire. Loi de Brandolini.
Sur l'homéopathie. Le résumé est brillant:
In their recent article “A Gentle Ethical Defence of Homeopathy,” Levy, Gadd, Kerridge, and Komesaroff use the claim that “lack of evidence is not equivalent to evidence of lack” as a component of their ethical defence of homeopathy. In response, this article argues that they cannot use this claim to shore up their ethical arguments. This is because it is false.
In their recent article “A Gentle Ethical Defence of Homeopathy,” Levy, Gadd, Kerridge, and Komesaroff use the claim that “lack of evidence is not equivalent to evidence of lack” as a component of their ethical defence of homeopathy. In response, this article argues that they cannot use this claim to shore up their ethical arguments. This is because it is false.
Les étudiants donnent une meilleure note quand ils apprennent moins...
Une page à suivre...
hin hin
Elle a la niaque!
Yay! il est sorti!
Je savais pas que Elsevier poursuivait sci-hub. J'aime bien la réaction de la nana...
Intéressant...
"C’est très intéressant de faire de l’économie une science. Parce qu’il y a deux choses dont on ne débat pas dans les Parlements : la religion, et la science."
--
Alain Supiot
--
Alain Supiot
Bonne synthèse, je me la garde sous le coude
C'est une blague???? Ils ont filmé le déplacement de la lumière en ultra haute vitesse... Hallucinant
C'est l'avantage des planètes rocheuses sur les gazeuses: ya toujours des choses bluffantes à voir.
Aucune relation entre la qualité de l'enseignement (qui va déterminer les chances de succès à l'examen) et la satisfaction des étudiants concernant leur enseignement.
Bon à savoir
Bon à savoir
C'est génial: un matheux (médaille Fields) lance un nouveau canard, discrete analysis, qui sera un "overlay journal". L'idée? Le journal va simplement consister en un ensemble de liens vers des versions de papiers mises sur ArXiv. On met le papier sur arxiv, on soumet le papier au journal, ils font la review, et quand ils acceptent, ils mettent simplement le lien vers arxiv. Les auteurs doivent simplement utiliser LaTeX.
Coût de l'opération: 10$ demandés à l'auteur.
Les matheux ont toujours été à la pointe... si seulement ça pouvait se développer dans d'autres domaines.
Coût de l'opération: 10$ demandés à l'auteur.
Les matheux ont toujours été à la pointe... si seulement ça pouvait se développer dans d'autres domaines.
Oui, c'était un peu ce qu'on craignait au moment de la création de l'agence...
Les dernières photos supéfiantes de Pluton (via le hollandais volant)
Une présentation intéressante d'Olivier Gimenez sur l'analyse des données de sciences participatives.
Un site sur les sciences participatives à l'INRA...
============================
Edit: Ils ont organisé une journée de rencontre entre participants scientifique, associatifs, citoyens, afin de construire un guide de bonnes pratique, à sortir en novembre. J'ai regardé la vidéo présentant les comptes-rendus des rapporteurs sur les dialogues entre les participants. En vrac, les notes que j'ai prises ci-dessous. On est surtout sur les aspects politiques sous-tendant la chose. Leur objectif est de construire un guide des bonnes pratiques. Il y avait 6 cercles de discussions (voir la video ici: http://www.sciences-participatives.com/Billets/Journee-Sciences-participatives). Les conclusions:
====> Cercle n°4
* Montée du participatif en science apparié avec montée du participatif en politique
* Ne peut être dissociée de la critique de la légitimité des experts. Société réclame que soit prise en compte les revendications des individus vis-à-vis de la science.
* Pas UNE science participative, mais une gradation de dispositifs: depuis adhésion individuelle à protocole déja fait collection (papillons de jardin) jusqu'à coconstruction de méthode de recherche et association citoyen à tout le processus.
* Montée participatif = processus lent. écouter le feedback des participants.
* Tout le monde ne rentre pas dans le participatif: donc biais liés aux motivations. Dimension essentielle: la confiance dans les dispositifs est nécessaire, et elle se construit dans le temps. Il faut que les participants y trouve du plaisir et le sentiment d'être utile à qqc de commun, l'intelligence commune.
* Question du financement de science participative DOIT être posée lors de la construction d'un guide des bonnes pratiques (sinon, "Uberisation de la science").
* Question des structures spatiales: responsabilité des scientifiques: faire le lien entre l'échelle spatiale à laquelle les données sont collectées et celle à laquelle les questions se posent.
====> Cercle n°5
* Question 1: définition des sciences participatives
- Relève d'un mouvement, et non d'une logique de projet. Pas de début, pas de fin. Co-construction dynamique des questions
- Inscrite dans l'action, dans le réel.
Fin de la notion de projet?
* Enjeux:
---> modèle et posture scientifique, trop long (le scientifique arrive après la bataille). Nécessité de cycle plus courts et plus interactifs. Il faut s'adapter au processus.
Les modèles utilisés comme représentation du monde réel sont des obstacles, à laisser de côté dans un premier temps, et s'inscrire dans la réalité des milieux.
Opportunité forte liée à la révolution numérique qui doit aider à ce processus.
---> humilité et reconnaissance nécessaire pour le scientifique.
connaissance de l'autre, reconnaissance du partenaire, confiance, alliance.
* Troisième point: guide bonnes pratiques
utilité sociale, rigueur, fiabilité, vocabulaire, vulgarisation. Le point principal: métier à construire sur le participatif.
====> Cercle n°2
Trois concepts: les personnes, les valeurs, pratiques.
Il faut s'engager dans la uestion de la co-construction de la question de recherche.
Il faut créer des lieux de rencontre pour gérer la diversité de personnes, valeurs, pratiques.
Coconstruction d'un glossaire pour établir un langage commun.
Temporalité du projet: il faut prendre son temps, et s'affranchir des modalités de sciences classiques (échecs de projets participatifs parfois lié aux pressions de publications). Prendre le temps de se rencontrer, de discuter.
Nécessité d'animation réclamant des compétences.
Pose la question des moyens financiers pour financer tout ça.
Le guide doit être suffisamment concret pour s'adresser à tous, mais suffisamment souple pour s'adapter à chaque projet.
Prévoir des points d'étape qui permettraient d'évaluer l'avancer du projet.
====> Cercle n°1
composé surtout d'institutionnels (scientifiques ou assimilés). Pensée structurée.
* Opportunités: on passe de "l'innovation pour" à "l'innovation avec".
Augmenter pertinence sociale de la recherche.
Finalités: pour la science. Restaurer la confiance en la science. Produire et échanger des savoirs.
Dimension recueillir des données. répond aux difficultés de faire financer des projets de recherche.
Acteurs et rôle: revoir les rôles et les postures. Les acteurs doivent se comprendre.
Va-t-on permettre au citoyen de contribuer à la définition des projets de recherche. Besoin de médiateurs et les chercheurs n'ont pas tous cette compétence.
Gouvernance: symétrie dans la composition des acteurs. Fixer très en amont les questions de valorisation. Statut de ce qui va être produit.
Autre point: évolution du métier de chercheur (aptitude au dialogue avec néophyte, autre disciplines, etc.).
Comment évaluer le chercheur?
Méthode scientifique pour prendre en compte les biais générés par le participatif.
Le chercheur ne doit pas renoncer à la production des connaissance.
=====> Table ronde n°3
Le participatif, ça marche bien.
S'il s'agit de faire des collections d'individus d'espèces, ça marche bien. Mais si la question est très précise (estimation mortalité à cause etc.), la passion est moindre.
Il faut travailler sur la façon d'accompagner le participatif. Quatre points:
* Image du scientifique qui passe pour être élitiste et peut faire peur. Il faut réinventer les postures entre partenaires et chercheurs. Il faut être très honnête dans notre façon de travailler.
* Partager les informations et co-construire les enjeux pour co-comprendre la complexité de chacun des partenaires. Enjeux différents entre les partenaires, il faut bien le comprendre.
* Nécessité d'un cahier des charges à co-construire. La zone d'expertise doit être collective.
* Travailler avec les enfants, collège et lycéens: la notion de jeu est très importante. Jeux de sociétés pour une jubilation de la co-construction.
Il faut travailler sur des sujets transversaux. Apprendre à construire les règles de fonctionnement ensemble. Il faut réfléchir ensemble à comment prendre des décisions? + intégrer valeurs propres de la science, en particulier concernant la définition d'un objectif.
=====> Table ronde n°6
Mot clef: "Énergie" de la sociéte qui veut participer, des chercheurs.
"Initiative", pas mal de gens qui se lancent là dedans, qui forment des entreprises (junior lab).
Il doit y avoir un projet politique aux projets de sciences participatives.
Passer par les jeunes. Attention à ne pas créer d'inégalité.
Pas de bobards... Attention à ne pas aider à la diffusion de bobards.
Question de la rigueur est très importante.
Comment gère-ton dans le temps (anticiper et gérer l'essouflement, les participants qui finissent par s'ennuyer). Regarder pourquoi les gens restent, s'en vont, etc.?
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Edit: Ils ont organisé une journée de rencontre entre participants scientifique, associatifs, citoyens, afin de construire un guide de bonnes pratique, à sortir en novembre. J'ai regardé la vidéo présentant les comptes-rendus des rapporteurs sur les dialogues entre les participants. En vrac, les notes que j'ai prises ci-dessous. On est surtout sur les aspects politiques sous-tendant la chose. Leur objectif est de construire un guide des bonnes pratiques. Il y avait 6 cercles de discussions (voir la video ici: http://www.sciences-participatives.com/Billets/Journee-Sciences-participatives). Les conclusions:
====> Cercle n°4
* Montée du participatif en science apparié avec montée du participatif en politique
* Ne peut être dissociée de la critique de la légitimité des experts. Société réclame que soit prise en compte les revendications des individus vis-à-vis de la science.
* Pas UNE science participative, mais une gradation de dispositifs: depuis adhésion individuelle à protocole déja fait collection (papillons de jardin) jusqu'à coconstruction de méthode de recherche et association citoyen à tout le processus.
* Montée participatif = processus lent. écouter le feedback des participants.
* Tout le monde ne rentre pas dans le participatif: donc biais liés aux motivations. Dimension essentielle: la confiance dans les dispositifs est nécessaire, et elle se construit dans le temps. Il faut que les participants y trouve du plaisir et le sentiment d'être utile à qqc de commun, l'intelligence commune.
* Question du financement de science participative DOIT être posée lors de la construction d'un guide des bonnes pratiques (sinon, "Uberisation de la science").
* Question des structures spatiales: responsabilité des scientifiques: faire le lien entre l'échelle spatiale à laquelle les données sont collectées et celle à laquelle les questions se posent.
====> Cercle n°5
* Question 1: définition des sciences participatives
- Relève d'un mouvement, et non d'une logique de projet. Pas de début, pas de fin. Co-construction dynamique des questions
- Inscrite dans l'action, dans le réel.
Fin de la notion de projet?
* Enjeux:
---> modèle et posture scientifique, trop long (le scientifique arrive après la bataille). Nécessité de cycle plus courts et plus interactifs. Il faut s'adapter au processus.
Les modèles utilisés comme représentation du monde réel sont des obstacles, à laisser de côté dans un premier temps, et s'inscrire dans la réalité des milieux.
Opportunité forte liée à la révolution numérique qui doit aider à ce processus.
---> humilité et reconnaissance nécessaire pour le scientifique.
connaissance de l'autre, reconnaissance du partenaire, confiance, alliance.
* Troisième point: guide bonnes pratiques
utilité sociale, rigueur, fiabilité, vocabulaire, vulgarisation. Le point principal: métier à construire sur le participatif.
====> Cercle n°2
Trois concepts: les personnes, les valeurs, pratiques.
Il faut s'engager dans la uestion de la co-construction de la question de recherche.
Il faut créer des lieux de rencontre pour gérer la diversité de personnes, valeurs, pratiques.
Coconstruction d'un glossaire pour établir un langage commun.
Temporalité du projet: il faut prendre son temps, et s'affranchir des modalités de sciences classiques (échecs de projets participatifs parfois lié aux pressions de publications). Prendre le temps de se rencontrer, de discuter.
Nécessité d'animation réclamant des compétences.
Pose la question des moyens financiers pour financer tout ça.
Le guide doit être suffisamment concret pour s'adresser à tous, mais suffisamment souple pour s'adapter à chaque projet.
Prévoir des points d'étape qui permettraient d'évaluer l'avancer du projet.
====> Cercle n°1
composé surtout d'institutionnels (scientifiques ou assimilés). Pensée structurée.
* Opportunités: on passe de "l'innovation pour" à "l'innovation avec".
Augmenter pertinence sociale de la recherche.
Finalités: pour la science. Restaurer la confiance en la science. Produire et échanger des savoirs.
Dimension recueillir des données. répond aux difficultés de faire financer des projets de recherche.
Acteurs et rôle: revoir les rôles et les postures. Les acteurs doivent se comprendre.
Va-t-on permettre au citoyen de contribuer à la définition des projets de recherche. Besoin de médiateurs et les chercheurs n'ont pas tous cette compétence.
Gouvernance: symétrie dans la composition des acteurs. Fixer très en amont les questions de valorisation. Statut de ce qui va être produit.
Autre point: évolution du métier de chercheur (aptitude au dialogue avec néophyte, autre disciplines, etc.).
Comment évaluer le chercheur?
Méthode scientifique pour prendre en compte les biais générés par le participatif.
Le chercheur ne doit pas renoncer à la production des connaissance.
=====> Table ronde n°3
Le participatif, ça marche bien.
S'il s'agit de faire des collections d'individus d'espèces, ça marche bien. Mais si la question est très précise (estimation mortalité à cause etc.), la passion est moindre.
Il faut travailler sur la façon d'accompagner le participatif. Quatre points:
* Image du scientifique qui passe pour être élitiste et peut faire peur. Il faut réinventer les postures entre partenaires et chercheurs. Il faut être très honnête dans notre façon de travailler.
* Partager les informations et co-construire les enjeux pour co-comprendre la complexité de chacun des partenaires. Enjeux différents entre les partenaires, il faut bien le comprendre.
* Nécessité d'un cahier des charges à co-construire. La zone d'expertise doit être collective.
* Travailler avec les enfants, collège et lycéens: la notion de jeu est très importante. Jeux de sociétés pour une jubilation de la co-construction.
Il faut travailler sur des sujets transversaux. Apprendre à construire les règles de fonctionnement ensemble. Il faut réfléchir ensemble à comment prendre des décisions? + intégrer valeurs propres de la science, en particulier concernant la définition d'un objectif.
=====> Table ronde n°6
Mot clef: "Énergie" de la sociéte qui veut participer, des chercheurs.
"Initiative", pas mal de gens qui se lancent là dedans, qui forment des entreprises (junior lab).
Il doit y avoir un projet politique aux projets de sciences participatives.
Passer par les jeunes. Attention à ne pas créer d'inégalité.
Pas de bobards... Attention à ne pas aider à la diffusion de bobards.
Question de la rigueur est très importante.
Comment gère-ton dans le temps (anticiper et gérer l'essouflement, les participants qui finissent par s'ennuyer). Regarder pourquoi les gens restent, s'en vont, etc.?
Pas mal de bons conseils pour la constructions de réponses à appels à projet
Eh ben... Ils en ont récupéré des infos sur Pluton! Une athmosphère de 130 km, constituée essentiellement de méthane qui va interagir avec la lumière du soleil et le froid pour se transformer en tholine et expliquer les patchs foncés. La météo et Les saisons expliquent la répartition spatiale de ces patchs.
Le "cœur" de Pluton a un fonctionnement particulier, caractérisé par le déplacement d'azote solide (sous forme de neige). Il semblerait aussi qu'il y ait une activité géologique basée sur de la glace en déplacement, déplacement qui pourrait être causé par un genre d'océan sous-terrain... Putain, ben pour un machin qui était censé être tout mort ça déchire... Et ils ont récupéré que 4 à 5% des données! On attend la suite... Conclusion des mecs qui bossent dessus: "it’s hard not to call this world a planet".
C'est bien mon avis
Le "cœur" de Pluton a un fonctionnement particulier, caractérisé par le déplacement d'azote solide (sous forme de neige). Il semblerait aussi qu'il y ait une activité géologique basée sur de la glace en déplacement, déplacement qui pourrait être causé par un genre d'océan sous-terrain... Putain, ben pour un machin qui était censé être tout mort ça déchire... Et ils ont récupéré que 4 à 5% des données! On attend la suite... Conclusion des mecs qui bossent dessus: "it’s hard not to call this world a planet".
C'est bien mon avis
Très intéressant. "Conducting a trial, and then refusing to let anyone see the data, is like claiming you’ve flown a spaceship to Pluto, but refusing to let anyone see the photos."
Le gars qui a découvert le satellite voulait l'appeler Char (surnom de sa femme Charlène). Mais ses collègues voulaient un dieu ou une déesse grecque associée à Pluton. Il propose alors Charon, qui était associé à Pluton (passeur des enfers). Pas prononcé Kharon comme dans la mythologie grecque, mais Sharon, en référence à sa femme. C'est aujourd'hui la prononciation recommandée par la Nasa, en hommage au gars.
Pour suivre l'approche de Pluton par New Horizons. Fascinant...
Des journaux scientifiques se font pirater! On croit soumettre à une revue donnée, et en fait, on soumet à une autre revue du même nom, et le faux éditeur empoche l'argent des auteurs...
La table périodique des éléments dans un format qui déchire
Article intéressant. Voir en particulier la figure 4: un article publié d'abord soumis à ArXiv est beaucoup, *beaucoup* plus cité qu'un article directement publié. Les physiciens se font plus chier: la publication permet de "référencer" une étude bien proprement, mais en pratique, toute la discussion scientifique se passe autour des articles sur ArXiv...
Le coût de l'édition d'un article, avec options tout confort, c'est-à-dire: indexation dans PubMed, Web of Science, etc., stockage pour une accessibilité sur le long-terme ($67), services numériques comme DOI, vérification de plagiat, altmetrics, etc. ($4), édition, peer-review, et génération de divers formats (pdf, epub, etc.; $130), + correction de l'anglais, site web pour la soumission, PDF amélioré, campagne sur les réseaux sociaux, et services de data management ($400). Au total, un article open-access coûte $600 à l'éditeur... Et les éditeurs font payer les auteurs beaucoup plus cher, en moyenne 2000 €, pour que l'article soit en open-access.
S'ils font payer si cher, c'est parce qu'aujourd'hui, un article rapporte en moyenne $5000 à l'éditeur. Donc pour qu'il le mette en open-access, il fera payer la différence. Pas parce que l'article, les managing editors, etc. lui coûtent ça, mais parce que sinon, ça se traduirait par un manque-à-gagner par rapport à un système dans lequel l'open-access n'existerait pas... Du coup, l'open-access basé sur le principe "auteur=payeur" n'est pas vraiment une solution au problème: ce serait même pire, puisqu'en plus, ceux qui n'ont pas les moyens de publier... ben... ne publieraient pas...
Faut vraiment sortir de ce système à la con...
S'ils font payer si cher, c'est parce qu'aujourd'hui, un article rapporte en moyenne $5000 à l'éditeur. Donc pour qu'il le mette en open-access, il fera payer la différence. Pas parce que l'article, les managing editors, etc. lui coûtent ça, mais parce que sinon, ça se traduirait par un manque-à-gagner par rapport à un système dans lequel l'open-access n'existerait pas... Du coup, l'open-access basé sur le principe "auteur=payeur" n'est pas vraiment une solution au problème: ce serait même pire, puisqu'en plus, ceux qui n'ont pas les moyens de publier... ben... ne publieraient pas...
Faut vraiment sortir de ce système à la con...
56% des auteurs qui indiquent dans leurs articles que les scripts/codes/détails/etc. sont disponibles "upon request" refusent de donner ces éléments sur demande en réalité. En conclusion, les éditeurs de journaux devraient éviter d'accepter ce type de déclarations d'intention.
Edit: j'ai lu le papier, et leur étude échantillonne des papiers publiés en 2009 en économie, listés par google scholar quand on recherche le terme "available upon request". Pas vu de faille méthodo à leur papier... Après, c'est vrai qu'ils ont pas fait de relance pour les auteurs qui ne répondaient pas (un tiers des auteurs ne répondaient pas), et je peux comprendre les mails qui sédimentent dans la boîte mail, ayant moi-même tendance à reporter à plus tard les réponses qui peuvent prendre du temps à rédiger. M'enfin bon, hein, d'un autre côté, ce serait plus simple si les auteurs mettaient directement leurs résultats/données/etc en open access. Quand on dit "available upon request", faut tenir parole sinon faut pas le dire.
Edit: j'ai lu le papier, et leur étude échantillonne des papiers publiés en 2009 en économie, listés par google scholar quand on recherche le terme "available upon request". Pas vu de faille méthodo à leur papier... Après, c'est vrai qu'ils ont pas fait de relance pour les auteurs qui ne répondaient pas (un tiers des auteurs ne répondaient pas), et je peux comprendre les mails qui sédimentent dans la boîte mail, ayant moi-même tendance à reporter à plus tard les réponses qui peuvent prendre du temps à rédiger. M'enfin bon, hein, d'un autre côté, ce serait plus simple si les auteurs mettaient directement leurs résultats/données/etc en open access. Quand on dit "available upon request", faut tenir parole sinon faut pas le dire.
Une liste des publishers scientifiques dont les pratiques sont malhonnêtes.
Bon à savoir.
Bon à savoir.
Euler avait conjecturé que la relation
Somme_{i=1}^n a_i^k = b^k
n'est possible que si n>=k.
Ces auteurs écrivent un article démontrant le contraire avec un contre-exemple: 27^5 + 84^5 + 110^5 + 133^5 = 144^5
Effectivement, on a k=5 et n=4.
Ils écrivent donc un article de 5 lignes qui démonte la conjecture d'Euler. Cinq lignes suffisent à démonter une conjecture d'un des plus brillants, pour ne pas dire le plus brillant des mathématiciens de tous les temps.
C'est beau quand même
Somme_{i=1}^n a_i^k = b^k
n'est possible que si n>=k.
Ces auteurs écrivent un article démontrant le contraire avec un contre-exemple: 27^5 + 84^5 + 110^5 + 133^5 = 144^5
Effectivement, on a k=5 et n=4.
Ils écrivent donc un article de 5 lignes qui démonte la conjecture d'Euler. Cinq lignes suffisent à démonter une conjecture d'un des plus brillants, pour ne pas dire le plus brillant des mathématiciens de tous les temps.
C'est beau quand même
Une analyse supplémentaire intéressante du canular de Bohannon par Gelman (voir ici: http://caloine.ouvaton.org/shaarli/?sv9yEg); il ajoute que la situation est pire que ce que décrit Bohannon, à cause du "garden of forking paths":
1. Il ne faut pas croire qu'il y a 18 comparaisons possibles sous prétexte qu'il y a 18 variables réponses. En prenant des sous-groupes (Hommes vs Femmes, gros vs fins, etc.), on multiplie d'autant les risques de faux positifs.
2. "I always worry when people write about p-hacking, that they mislead by giving the wrong impression that, if a researcher performs only one analysis on his her data, that all is ok." Le pb, c'est que la construction de l'analyse se fait autour du jeu de données (c'est là que l'expression "forking paths" prend tout son sens).
3. "he excluded one person from his study, and elsewhere he notes that researchers “drop ‘outlier’ data points” in their quest for scientific discovery. But I think he could’ve emphasized this a bit more, that researcher-degrees-of-freedom is not just about running lots of tests on your data, it’s also about the flexibility in rules for what data to exclude and how to code your responses"
4. Le problème principal avec les tests d'hypothèses, c'est qu'ils donnent l'illusion que la science a pour rôle de trouver des "vrais positifs"
1. Il ne faut pas croire qu'il y a 18 comparaisons possibles sous prétexte qu'il y a 18 variables réponses. En prenant des sous-groupes (Hommes vs Femmes, gros vs fins, etc.), on multiplie d'autant les risques de faux positifs.
2. "I always worry when people write about p-hacking, that they mislead by giving the wrong impression that, if a researcher performs only one analysis on his her data, that all is ok." Le pb, c'est que la construction de l'analyse se fait autour du jeu de données (c'est là que l'expression "forking paths" prend tout son sens).
3. "he excluded one person from his study, and elsewhere he notes that researchers “drop ‘outlier’ data points” in their quest for scientific discovery. But I think he could’ve emphasized this a bit more, that researcher-degrees-of-freedom is not just about running lots of tests on your data, it’s also about the flexibility in rules for what data to exclude and how to code your responses"
4. Le problème principal avec les tests d'hypothèses, c'est qu'ils donnent l'illusion que la science a pour rôle de trouver des "vrais positifs"
Marrant: le gars se crée un institut fictif, un nom de chercheur fictif, prend 16 personnes, les répartit en 3 groupes (régime normal, régime faible en carbohydrates, régime faible en carbohydrate + chocolat), mesure 18 variables réponses potentielles (qualité du sommeil, poids, etc.), et conclut que le poids a baissé dans le groupe avec chocolat (seuil alpha à 5%; taille d'effet moyenne: 2 kg, soit les fluctuations classiques du poids sur une période de 1 mois). Il écrit un article, et l'envoie dans une revue bidonnée genre comme celles qui nous spamment trois fois par jour, et moyennant 600$, il publie son article sans peer-review. Il fait une revue de presse (et il la fait propre: le gars est journaliste) et l'envoie à tout le monde. Et tout le monde mord à l'hameçon: Bild, cosmopolitan, etc.
Un canular de toute beauté. Et le gars est assez honnête dans ses conclusions, en indiquant que les diet researchers font en général ce genre d'erreur de bonne foi.
Mais que: (i) ils font quand même ce genre d'erreur, (ii) les journalistes ne se donnent pas la peine de lire ou de décrypter les papiers scientifiques.
Un canular de toute beauté. Et le gars est assez honnête dans ses conclusions, en indiquant que les diet researchers font en général ce genre d'erreur de bonne foi.
Mais que: (i) ils font quand même ce genre d'erreur, (ii) les journalistes ne se donnent pas la peine de lire ou de décrypter les papiers scientifiques.
Une image issue d'un article de Schoenfeld et Ioannidis. Ça nous apprend à relativiser quand on entend dans les niouzes une info du genre "Une récente étude démontre que consommer du Y favorise le cancer". Sur le graphique du bas, chaque point représente une étude... Certains patrons semblent constant (sucre, sel, bacon et charcuterie favorisant le cancer; oignon, olives et carottes prévenant), encore que j'imagine même pas le nombre de facteurs confondants dans l'étude (les fumeurs ont en général le goût atténué, et mettent plus de sel -- les obèses mangent plus de sucre et de charcut, etc.), mais pour le reste, on peut rien dire. L'article en question est ici: http://ajcn.nutrition.org/content/97/1/127.long
Il est passionnant ce papier.
Il est passionnant ce papier.
Suite au séminaire de la RSS de l'autre jour, ce résumé est paru. Rien de plus dans le résumé, mais tout l'évènement a été filmé. Faudra que je trouve un moment pour regarder ça...
Un jour...
Un jour...
La liste des journaux en écologie qui acceptent et refusent le LaTeX.
Un bon scientifique doit savoir dire "je ne sais pas"...
Une étude monstrueuse de réplication de résultats en psychologie: sur 100 études reproduites, 39 étaient reproductibles d'après des critères définis à priori (et 24 de plus si l'on oublie ces critères de significativité etc., et que l'on considère le message de chaque étude). Pas encore peer-reviewed, mais ça sortira dans science.
Entre 40 et 60% de reproductibilité, ça confirme un point déjà noté précédement: la moitié de la littérature scientifique est fausse...
Ça fait mal quand même...
À suivre
Entre 40 et 60% de reproductibilité, ça confirme un point déjà noté précédement: la moitié de la littérature scientifique est fausse...
Ça fait mal quand même...
À suivre
Ben putain, ça fait mal. En vrac:
"Preventive medicine displays all 3 elements of arrogance. First, it is aggressively assertive, pursuing symptomless individuals and telling them what they must do to remain healthy. (...) Second, preventive medicine is presumptuous, confident that the interventions it espouses will, on average, do more good than harm to those who accept and adhere to them. Finally, preventive medicine is overbearing, attacking those who question the value of its recommendations."
"Without evidence from positive randomized trials (and, better still, systematic reviews of randomized trials) we cannot justify soliciting the well to accept any personal health intervention. There are simply too many examples of the disastrous inadequacy of lesser evidence as a basis for individual interventions among the well: supplemental oxygen for healthy premies (causing retrolental fibroplasia), healthy babies sleeping face down (causing SIDS), thymic irradiation in healthy children, and the list goes on."
On rajoute à ça la prescription d'hormones aux femmes ménopausées, recommandées jusqu'à très récemment, et dont une étude a pu montrer que le traitement était calamiteux!
"I place the blame directly on the medical “experts” who, to gain private profit (from their industry affiliations), to satisfy a narcissistic need for public acclaim or in a misguided attempt to do good, advocate “preventive” manoeuvres that have never been validated in rigorous randomized trials."
"Preventive medicine displays all 3 elements of arrogance. First, it is aggressively assertive, pursuing symptomless individuals and telling them what they must do to remain healthy. (...) Second, preventive medicine is presumptuous, confident that the interventions it espouses will, on average, do more good than harm to those who accept and adhere to them. Finally, preventive medicine is overbearing, attacking those who question the value of its recommendations."
"Without evidence from positive randomized trials (and, better still, systematic reviews of randomized trials) we cannot justify soliciting the well to accept any personal health intervention. There are simply too many examples of the disastrous inadequacy of lesser evidence as a basis for individual interventions among the well: supplemental oxygen for healthy premies (causing retrolental fibroplasia), healthy babies sleeping face down (causing SIDS), thymic irradiation in healthy children, and the list goes on."
On rajoute à ça la prescription d'hormones aux femmes ménopausées, recommandées jusqu'à très récemment, et dont une étude a pu montrer que le traitement était calamiteux!
"I place the blame directly on the medical “experts” who, to gain private profit (from their industry affiliations), to satisfy a narcissistic need for public acclaim or in a misguided attempt to do good, advocate “preventive” manoeuvres that have never been validated in rigorous randomized trials."
Le MP3 de la conf est disponible. En résumé, les data scientists reprochent aux statisticiens d'être trop intéressés par la théorie et pas assez aux problèmes. Pour eux, la donnée est le point de départ (on est bien d'accord!). Reproche: "statisticians are naturally conservative and sceptic - cultural shift needed?". Autres tweet: "Statistics is taught bottom up from first principles, rather than top down from the problems as programmers need". "Stats needs to adapt or other disciplines will move into the statisticians space". "People don't want data, they want answers".
Ça permet d'y voir un peu plus clair dans ce débat.
Je comprends mieux (enfin autant qu'avant, en fait) la différence proclamée entre data science (on part des données) et statistique (on part du problème). Par contre, je ne saisis pas bien les différences en termes de pratique. Je crois que sur le fond, les data scientists traitent le problème en informaticien. On développe des algos pour identifier des patterns dans les données. Faut vraiment que je me renseigne sur ces pratiques utilisées en machine learning, trouver un bouquin sur la question, etc.
Ça permet d'y voir un peu plus clair dans ce débat.
Je comprends mieux (enfin autant qu'avant, en fait) la différence proclamée entre data science (on part des données) et statistique (on part du problème). Par contre, je ne saisis pas bien les différences en termes de pratique. Je crois que sur le fond, les data scientists traitent le problème en informaticien. On développe des algos pour identifier des patterns dans les données. Faut vraiment que je me renseigne sur ces pratiques utilisées en machine learning, trouver un bouquin sur la question, etc.
Les MOOC, cours massifs en différentes matières disponibles en lignes, avec cours, exos, etc. se développent de plus en plus.
On vit vraiment une époque formidable, où tout le monde peut se former à tous les sujets à condition d'y investir suffisamment de temps...
Faudra que je regarde ce que ça donne en stats...
On vit vraiment une époque formidable, où tout le monde peut se former à tous les sujets à condition d'y investir suffisamment de temps...
Faudra que je regarde ce que ça donne en stats...
Très intéressant. En vrac "Nobody seems to know exactly what 'data science' is, let alone its almost synonym 'big data'".
"It's now so easy to manipulate vast quantities of data that you don't need to employ a separate statistician, database guy and programmer. You hire someone who can code and do statistics too. This is the data scientist. (...) "
"It's now time for data science as a profession to take stock and ask itself 'what is the core skill set?'. Or further than this, 'is data science a new statistical speciality or even a nascent field in its own right?'."
"It's now so easy to manipulate vast quantities of data that you don't need to employ a separate statistician, database guy and programmer. You hire someone who can code and do statistics too. This is the data scientist. (...) "
"It's now time for data science as a profession to take stock and ask itself 'what is the core skill set?'. Or further than this, 'is data science a new statistical speciality or even a nascent field in its own right?'."