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Culture du jour : le ne explétif, utilisé dans des phrases comme "Je crains qu'il ne soit trop tard", n'est jamais obligatoire. Et dans certains cas, interdit (si la proposition principale est négative, on ne peut pas l'utiliser -- par exemple, on ne dira pas "Je ne crains pas qu'il ne soit trop tard", mais "Je ne crains pas qu'il soit trop tard"). Bref, sa présence n'étant pas obligatoire, l'attitude la plus sûre en cas de doute est de ne pas l'utiliser ("Je crains qu'il soit trop tard" est parfaitement acceptable).
Je sais pas trop ce que je viens de regarder, mais j'adore. Horrible !
Je connais qqn comme ça...
intéressant, basé sur des travaux de psycho.
Une explication limpide de la blockchain. Via Mathieu.
La vidéo de l'article de Nature démontrant qu'on peut produire des rayons X. Assez bluffant.
Une description de ce que ça implique: http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-radiographies-ruban-adhesif-17160/
Une description de ce que ça implique: http://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/physique-radiographies-ruban-adhesif-17160/
Dérouler un rouleau de scotch produit des rayons X !
Le futur projet pour la gare part-dieu.
Culture du jour: comme le verbe poindre se conjugue comme le verbe joindre, il suit que le participe présent de poindre est poignant.
Poignant n'est donc pas un simple adjectif, c'est un participe présent.
Poignant n'est donc pas un simple adjectif, c'est un participe présent.
Va falloir suivre cette affaire c'est assez effrayant... Et curieusement ça ne me surprend pas
Ah ben pas mal. Ça fait un bout de temps que je souhaite internationaliser ce shaarli... Ça peut être l'occaze. Bon allez, dès que j'ai un moment, je me crée un compte mastodon et je ne sharlii plus qu'en anglais.
Comment arrondir des pourcentages tout en maintenant le total à 100%. J'aime bien la première réponse. On prend les parties entières, on fait la somme. On obtient un nombre X. On calcule la différence Y=100-X. Puis on ajoute 1 aux Y parties entières dont les parties décimales sont les plus élevées.
Intéressant et utile.
Un article qui fait pas mal de bruit en ce moment dans la presse généraliste (Pour une discussion de cet article dans la presse, voir par exemple l'article du monde: http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/09/02/comment-cinq-phrases-ont-precipite-la-crise-des-opioides_5180036_3232.html, derrière un paywall, mais recopié ici: https://www.reddit.com/r/france/comments/6xu4vn/comment_cinq_phrases_ont_pr%C3%A9cipit%C3%A9_la_crise_des/dmigdvh/)
Il y a en ce moment aux USA une épidémie monstrueuse d'addiction aux opioïdes, avec 183 000 morts par overdose de 1999 à 2015, et des millions de personnes dépendantes. Une des principales causes de cette épidémie vient du fait que les médecins ont prescrit pendant 15 ans les opioïdes comme anti-douleurs systématiquement.
Alors on pourrait se dire que c'est complètement con, que les médecins auraient pu se douter que les opioïdes génèreraient de la dépendance. Mais c'est la solution de facilité (réflexe, les toubibs nord-américains
dégainent immédiatement l'opioïde dès qu'un patient dit qu'il a mal), et sortent pour leur défense les 600 papiers de la littérature qui affirment que ces opioïdes ne génèrent pas de dépendance quand ils sont
utilisés comme anti-douleur.
L'article de Leung et al. fait une étude bibliométrique de ces 600 papiers. Ils citent tous le même article à l'appui de cette affirmation, une lettre de 1980 de cinq phrases publiée dans un canard médical. Et
cette lettre indique que les opioïdes administrés très temporairement à l'hopital comme anti-douleur ne conduisent que rarement à de la dépendance. Ce qui s'est traduit dans la biblio par "les opioïdes ne
génèrent pas de dépendance quand utilisés comme anti-douleurs". Voir en particuliers la section 3 de l'annexe de l'article, qui contient des citations montrant à quel point les auteurs déforment la
lettre originale.
Exemple édifiant de citation de papiers par une majorité de gens qui ne l'ont pas lu (ou compris), avec toutes les conséquences que ça peut induire. Bon après, ce n'est pas la seule cause à cette épidémie (les
industries pharmaceutiques ne sont pas innocentes dans la diffusion du produit non plus), mais les conséquences ne sont pas anodines.
Moralité : toujours lire les citations fondamentales.
Il y a en ce moment aux USA une épidémie monstrueuse d'addiction aux opioïdes, avec 183 000 morts par overdose de 1999 à 2015, et des millions de personnes dépendantes. Une des principales causes de cette épidémie vient du fait que les médecins ont prescrit pendant 15 ans les opioïdes comme anti-douleurs systématiquement.
Alors on pourrait se dire que c'est complètement con, que les médecins auraient pu se douter que les opioïdes génèreraient de la dépendance. Mais c'est la solution de facilité (réflexe, les toubibs nord-américains
dégainent immédiatement l'opioïde dès qu'un patient dit qu'il a mal), et sortent pour leur défense les 600 papiers de la littérature qui affirment que ces opioïdes ne génèrent pas de dépendance quand ils sont
utilisés comme anti-douleur.
L'article de Leung et al. fait une étude bibliométrique de ces 600 papiers. Ils citent tous le même article à l'appui de cette affirmation, une lettre de 1980 de cinq phrases publiée dans un canard médical. Et
cette lettre indique que les opioïdes administrés très temporairement à l'hopital comme anti-douleur ne conduisent que rarement à de la dépendance. Ce qui s'est traduit dans la biblio par "les opioïdes ne
génèrent pas de dépendance quand utilisés comme anti-douleurs". Voir en particuliers la section 3 de l'annexe de l'article, qui contient des citations montrant à quel point les auteurs déforment la
lettre originale.
Exemple édifiant de citation de papiers par une majorité de gens qui ne l'ont pas lu (ou compris), avec toutes les conséquences que ça peut induire. Bon après, ce n'est pas la seule cause à cette épidémie (les
industries pharmaceutiques ne sont pas innocentes dans la diffusion du produit non plus), mais les conséquences ne sont pas anodines.
Moralité : toujours lire les citations fondamentales.
Oui... C'est ce que j'avais entendu...
Bon à savoir. Débile, mais bon à savoir.
Via Mathieu. Boulet est proprement génial...
Un article intéressant sur le blog du frangin.
J'apprends qqc: un mineur de 15 ans a moins de 15 ans. En gros, parce que "mineur" veut dire "moins que". On parlera de mineur de 12, 13, 14 ou 15 ans de la même façon, pour dire que le gamin a moins que.
Intéressant... Entre autres choses, Clemenceau s'écrit sans accent.