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écologie
À garder sous le coude, ref intéressante
HÉ BEN C'EST PAS LES SEULS !
A suivre !
Intéressante application du distance sampling sur données de pièges photos. À lire
À récupérer et à lire
À lire
Et ils citent adehabitat :-D
Eh ben ça chauffe autour de cette étude.
Idée géniale: utilisation de Google Image pour estimer la variabilité géographique des traits fonctionnels des espèces. Pas cher et efficace!
Estimation d'un N-mixture par maximum de vraisemblance. À lire.
Un collectif qui a pour objectif de fédérer les initiatives de sciences citoyennes dans le domaine de la biodiversité en France. L'annuaire est sympa.
Semble intéressant... Je me méfie cependant de certaines de ces conclusions, trop générales. À lire en détail et avec un œil critique
A lire. M'a l'air intéressant
Ah bon? bon à savoir
La vache, ya plein d'infos, de webinaires, de formations sur ce site. Dès que j'ai un peu de temps, faut que je creuse ça
Un numéro spécial sur Bayesien, Fisherien, erreurs et approches statistiques pour l’écologie des populations
Un article de blog très intéressant, qui fait un point sympa sur ces dernières tendances.
A lire... Je ne sais pas trop dans quelle mesure l'analyse de décision peut vraiment aider à résoudre des pbs vraiment complexes...
Un article TRÈS intéressant sur l'interface science/politique. En résumé, le gouvt anglais veut connaître l'efficacité du prélèvement de blaireaux sur le contrôle de la tuberculose bovine. Il finance alors une étude, façon étude monstrueuse, avec randomisation, étude en double aveugle, le machin a l'air bien ficelé (j'ai pas lu l'étude -- à lire donc -- sigh...). Et là, surprise, l'étude conclut que le prélèvement de blaireaux est souvent inefficace, peut être efficace dans des conditions d'application irréaliste (genre erradication ultra rapide et ultra efficace de l'espèce à court terme), et sinon peut même *aggraver* la situation. Et là, les gestionnaires sont dans la merde: ils vivent tous avec l'idée que le prélèvement est LA solution, et voilà-t-y-pas qu'on leur dit que non. Et même qu'on leur dit que ça peut être pire.
Et pire, on ne leur dit pas pourquoi, et ça c'est pire que tout. On ne va pas changer notre façon de faire sans savoir quelle est la cause de ce résultat. J'aime bien la classique réaction des chefs "It depends whether you want to base your policy on a sound veterinary opinion, or just on statistics". Bougerai pas. Le gouvernement, dans la merde, cherche un second avis en 2007. Le rapport, écrit à la va vite d'après un éditorial de Nature, et truffé d'erreurs d'après l'auteur de l'article de blog, rassure le gouvt: ne changez rien, ils se sont plantés. Ce rapport est cité par Nature comme exemple typique du cas où un gouvernement ne tient aucun compte de l'avis scientifique après l'avoir demandé (l'éditorial de Nature sur le sujet est passionnant.).
Et avec les années, les études ultérieures donnent raison à cette première étude. On se rend compte que par le prélèvement, on favorise la dispersion des bestioles malades, d'où agravation. Mais les habitudes ont la vie dure, et les responsables ne changent pas la stratégie: prélèvement accru de blaireaux en cas de TB. On continue à débattre, les deux parties continuent à se taper dessus, les politiques n'ont pas vraiment envie de voir les choses évoluer... La conclusion: Since the ISG [le groupe en charge de cette étude] was disbanded in 2007, other advisory groups have come and gone. Over time the contribution of independent scientists has declined, with greater inputs from vets and farming representatives. Two further culls went ahead in 2013, but when an independent panel deemed them ineffective and possibly inhumane, it was not reappointed. The 2014 culls had no independent oversight, and subsequent claims of success are based on extremely shaky data. Outside government, views have become entrenched and cherry picking evidence has become a cottage industry for both sides of the debate.
Bon, cet article ne donne qu'un seul côté du débat, j'aimerais bien en savoir plus... À suivre.
Et pire, on ne leur dit pas pourquoi, et ça c'est pire que tout. On ne va pas changer notre façon de faire sans savoir quelle est la cause de ce résultat. J'aime bien la classique réaction des chefs "It depends whether you want to base your policy on a sound veterinary opinion, or just on statistics". Bougerai pas. Le gouvernement, dans la merde, cherche un second avis en 2007. Le rapport, écrit à la va vite d'après un éditorial de Nature, et truffé d'erreurs d'après l'auteur de l'article de blog, rassure le gouvt: ne changez rien, ils se sont plantés. Ce rapport est cité par Nature comme exemple typique du cas où un gouvernement ne tient aucun compte de l'avis scientifique après l'avoir demandé (l'éditorial de Nature sur le sujet est passionnant.).
Et avec les années, les études ultérieures donnent raison à cette première étude. On se rend compte que par le prélèvement, on favorise la dispersion des bestioles malades, d'où agravation. Mais les habitudes ont la vie dure, et les responsables ne changent pas la stratégie: prélèvement accru de blaireaux en cas de TB. On continue à débattre, les deux parties continuent à se taper dessus, les politiques n'ont pas vraiment envie de voir les choses évoluer... La conclusion: Since the ISG [le groupe en charge de cette étude] was disbanded in 2007, other advisory groups have come and gone. Over time the contribution of independent scientists has declined, with greater inputs from vets and farming representatives. Two further culls went ahead in 2013, but when an independent panel deemed them ineffective and possibly inhumane, it was not reappointed. The 2014 culls had no independent oversight, and subsequent claims of success are based on extremely shaky data. Outside government, views have become entrenched and cherry picking evidence has become a cottage industry for both sides of the debate.
Bon, cet article ne donne qu'un seul côté du débat, j'aimerais bien en savoir plus... À suivre.
Ça c'est un titre d'article. Bon, faut que je lise le papier.