2388 shaares
Je soumets un papier à plos one et en regardant comment les papiers sont formatés, je tombe sur cette perle. J'avais déjà noté que beaucoup d'américains avaient souvent tendance à la "friture vocale" (vocal fry), cette façon très énervante de causer avec la voix toute erraillée sur des tonalités très basses (voir les exemples de fichiers audio en fin d'article). Genre causer avec la voix la plus basse possible. Je me disais que c'était qqc de culturel et que j'y comprenais rien. Ben pas du tout. Non seulement c'est pas culturel, mais ça énerve même les américains. Et c'est de plus en plus fréquent. Et chez les nanas, c'est encore plus mal vu que chez les mecs. Moi ça m'énerve autant chez les deux.
Ecology letters interdit la publication de pre-print avant soumission des papiers aux revues (genre bioRxiv, arxiv, etc). Une très bonne synthèse de pourquoi c'est une décision criticable.
Je suis complètement d'accord avec lui: (i) La définition d'une politique éditoriale d'une revue ne doit concerner que la revue en elle même, et non se substituer au chercheur dans sa définition de stratégie de recherche (même si cette stratégie est mauvaise), (ii) les éditeurs sont en général content lorsqu'un papier a déjà été relu et critiqué par des spécialistes du domaine (d'ailleurs, pour les grandes revues comme Nature et Science, c'est même une obligation d'avoir déjà fait relire l'article par des spécialistes avant la soumission et l'envoi aux référés), (iii) la rapidité de publication dans Ecology letters ne concerne qu'un très petit pourcentage des articles soumis, (iv) Ecology letters peut parfaitement n'être pas le premier choix de revue, et en contraignant les auteurs à éviter les relectures au cas où.
Surtout la décision est très bizarre quand on connaît l'importance que revêt ArXiv chez les matheux, et comment ce système permet d'augmenter la qualité générale de la recherche dans ce domaine!
Je suis complètement d'accord avec lui: (i) La définition d'une politique éditoriale d'une revue ne doit concerner que la revue en elle même, et non se substituer au chercheur dans sa définition de stratégie de recherche (même si cette stratégie est mauvaise), (ii) les éditeurs sont en général content lorsqu'un papier a déjà été relu et critiqué par des spécialistes du domaine (d'ailleurs, pour les grandes revues comme Nature et Science, c'est même une obligation d'avoir déjà fait relire l'article par des spécialistes avant la soumission et l'envoi aux référés), (iii) la rapidité de publication dans Ecology letters ne concerne qu'un très petit pourcentage des articles soumis, (iv) Ecology letters peut parfaitement n'être pas le premier choix de revue, et en contraignant les auteurs à éviter les relectures au cas où.
Surtout la décision est très bizarre quand on connaît l'importance que revêt ArXiv chez les matheux, et comment ce système permet d'augmenter la qualité générale de la recherche dans ce domaine!
Encore une fonction perso qui part à la benne. Ce package permet de faire jouer un son à R (pratique quand on lance des calculs en tâche de fond et qu'on veut un signal sonore quand les calculs sont terminés). J'avais programmé la fonction suivante dans ce but:
SignalSonore <- function() system("mplayer -quiet -msglevel all=-1 /usr/lib/libreoffice/share/gallery/sounds/cow.wav > /dev/null")
et ça faisait meuh.
La le package offre un certain nombre de sons possibles (y compris des persos), et notamment le fameux cri wilhelm ou le "level complete" de Mario.
Joli travail!
SignalSonore <- function() system("mplayer -quiet -msglevel all=-1 /usr/lib/libreoffice/share/gallery/sounds/cow.wav > /dev/null")
et ça faisait meuh.
La le package offre un certain nombre de sons possibles (y compris des persos), et notamment le fameux cri wilhelm ou le "level complete" de Mario.
Joli travail!
Ah, m'a l'air intéressant. À lire.
Euh j'ai vu bouger, j'ai cru que c'était une gallinette cendrée et non.
hin hin
À lire un jour
via le hollandais volant. Marrant. À vérifier quand même, ça me paraît gros.
Edit: ben apparemment, ya plein de sites qui reprennent l'info. Vivent les belges!
Edit: ben apparemment, ya plein de sites qui reprennent l'info. Vivent les belges!
Mon préféré: "aimez le si vous voulez mais pour moi Hitler c'était un vrai FDP sans cœur".
J'ai pas peur de le dire, et tant pis pour les conséquences!
Je suis pas sur Twitter, mais quand je vois ça, je me dis que je rate quelque chose...
J'ai pas peur de le dire, et tant pis pour les conséquences!
Je suis pas sur Twitter, mais quand je vois ça, je me dis que je rate quelque chose...
Un beau bordel, là aussi. Voir aussi les commentaires, notamment du nommé Melinster. Le fait est qu'il faudrait prendre le temps de creuser cette question là aussi. J'ai tendance à faire confiance aux labels, et ce n'est pas si simple (ce n'est jamais simple!). Un beau bordel, et moi je m'y paume. Tant pis, je continue avec les labels. Un jour, quand j'aurai le temps, si j'ai le temps, je creuserai la question.
gni?
Un beau bordel.
Un article de TREE hors de mon champs de compétence, mais dont je garde le lien rien que pour le titre. ya des géns qui savent écrire un titre accrocheur. Et le résumé.
Ça me donne envie de lire l'article.
Un jour peut-être.
Ça me donne envie de lire l'article.
Un jour peut-être.
Marrant. Et yen a plein d'autres sur le site.
Via Mathieu. Intéressant.
M'a l'air intéressant. À lire...
Ça peut toujours être utile pour créer des packages "on the fly".
Quand on cherche à publier en latex dans certaines revues (genre ecography, sauf que eux en théorie ils acceptent pas le latex, mais bon faut pas pousser, j'envoie en latex quand même), les pdf générés par pdflatex ne sont pas toujours acceptés, rapport qu'ils contiennent des fonts de type 3. Comment tout ramener en type 1 bien décrit sur cette page.
Edit: Et pour vérifier le type de polices présentes ou référencées dans un pdf, si c'est embedded, etc., on utilise
pdffonts monfichier.pdf
Edit: Et pour vérifier le type de polices présentes ou référencées dans un pdf, si c'est embedded, etc., on utilise
pdffonts monfichier.pdf
marrant
Analyse très intéressante.
Après, j'ai tendance à me méfier des prédictions des "experts" concernant le devenir du proche orient. Pour info, je suis en train de lire le bouquin de Tetlock (2005: Expert Political Judgment: How Good Is It? How Can We Know?), dont j'avais trouvé un résumé dans l'excellent bouquin de Kahneman (thinking fast and slow):
"Tetlock interviewed 284 people who made their living “commenting or offering advice on political and economic trends.” He asked them to assess the probabilities that certain events would occur in the not too distant future, both in areas of the world in which they specialized and in regions about which they had less knowledge. Would Gorbachev be ousted in a coup? Would the United States go to war in the Persian Gulf? Which country would become the next big emerging market? In all, Tetlock gathered more than 80,000 predictions. He also asked the experts how they reached their conclusions, how they reacted when proved wrong, and how they evaluated evidence that did not support their positions. Respondents were asked to rate the probabilities of three alternative outcomes in every case: the persistence of the status quo, more of something such as political freedom or economic growth, or less of that thing.
The results were devastating. The experts performed worse than they would have if they had simply assigned equal probabilities to each of the three potential outcomes. In other words, people who spend their time, and earn their living, studying a particular topic produce poorer predictions than dart-throwing monkeys who would have distributed their choices evenly over the options. Even in the region they knew best, experts were not significantly better than nonspecialists. Those who know more forecast very slightly better than those who know less. But those with the most knowledge are often less reliable. The reason is that the person who acquires more knowledge develops an enhanced illusion of her skill and becomes unrealistically overconfident. (...) Tetlock also found that experts resisted admitting that they had been wrong, and when they were compelled to admit error, they had a large collection of excuses: they had been wrong only in their timing, an unforeseeable event had intervened, or they had been wrong but for the right reasons."
Le bouquin de tetlock est encore plus fascinant. En d'autres termes, les experts savent toujours tout, et n'ont jamais tort. Même quand ils ont tort, ce qui arrive aussi fréquemment que si les gars n'y connaissaient rien.
Après, j'ai tendance à me méfier des prédictions des "experts" concernant le devenir du proche orient. Pour info, je suis en train de lire le bouquin de Tetlock (2005: Expert Political Judgment: How Good Is It? How Can We Know?), dont j'avais trouvé un résumé dans l'excellent bouquin de Kahneman (thinking fast and slow):
"Tetlock interviewed 284 people who made their living “commenting or offering advice on political and economic trends.” He asked them to assess the probabilities that certain events would occur in the not too distant future, both in areas of the world in which they specialized and in regions about which they had less knowledge. Would Gorbachev be ousted in a coup? Would the United States go to war in the Persian Gulf? Which country would become the next big emerging market? In all, Tetlock gathered more than 80,000 predictions. He also asked the experts how they reached their conclusions, how they reacted when proved wrong, and how they evaluated evidence that did not support their positions. Respondents were asked to rate the probabilities of three alternative outcomes in every case: the persistence of the status quo, more of something such as political freedom or economic growth, or less of that thing.
The results were devastating. The experts performed worse than they would have if they had simply assigned equal probabilities to each of the three potential outcomes. In other words, people who spend their time, and earn their living, studying a particular topic produce poorer predictions than dart-throwing monkeys who would have distributed their choices evenly over the options. Even in the region they knew best, experts were not significantly better than nonspecialists. Those who know more forecast very slightly better than those who know less. But those with the most knowledge are often less reliable. The reason is that the person who acquires more knowledge develops an enhanced illusion of her skill and becomes unrealistically overconfident. (...) Tetlock also found that experts resisted admitting that they had been wrong, and when they were compelled to admit error, they had a large collection of excuses: they had been wrong only in their timing, an unforeseeable event had intervened, or they had been wrong but for the right reasons."
Le bouquin de tetlock est encore plus fascinant. En d'autres termes, les experts savent toujours tout, et n'ont jamais tort. Même quand ils ont tort, ce qui arrive aussi fréquemment que si les gars n'y connaissaient rien.