2353 shaares
Comment arrondir des pourcentages tout en maintenant le total à 100%. J'aime bien la première réponse. On prend les parties entières, on fait la somme. On obtient un nombre X. On calcule la différence Y=100-X. Puis on ajoute 1 aux Y parties entières dont les parties décimales sont les plus élevées.
La magnitude des effets mis en évidence en écologie serait très souvent largement surestimée. Ya un article à lire...
Célebre discours de Feynman à Caltech évoquant le cargo cult science (cette science qui ressemble à la pratique de certains polynésiens qui, après avoir observé les américains faire atterrir les avions avec des pistes d'atterrissage illuminées et un guide d'avion pendant la seconde guerre mondiale, ont essayé -- sans succès -- de les faire atterrir à leur tour de la même façon après la guerre). À garder sous le coude.
alire
alire
Intéressant : une explication ultra-intuitive de ce qu'est un qqplot de la loi normale. Je galère toujours à expliquer ça aux collègues, et l'explication ici est limpide. On remplit deux vases d'une certaine forme (dont l'un ayant une forme gaussienne) avec de l'eau versée à un certain débit, et on trace la hauteur du niveau d'eau dans le deuxième vase en fonction de la hauteur du niveau d'eau dans le vase gaussien. Ya même une application sous R, mais comme il le dit lui-même, ce n'est pas forcément nécessaire, les gens comprennent assez rapidement sans ça...
Article TRES intéressant : il s'agit d'une extension de l'inégalité de Bienaymé-Tchebycheff au cas multivarié. En clair, cet article donne une borne à la distance de Mahalanobis calculé sur un échantillon tiré de n'importe quelle distribution. Je vois une application rigolotte avec l'utilisation de la Distance de Mahalanobis pour la mesure de suitability de l'habitat (Clark et al. 1993). Si lambda est la distance calculée entre un point disponible donné sur une zone d'étude et la niche de l'espèce sur cette zone, l'inégalité donne une borne supérieure sur P(D2<ĺambda), quelle que soit la forme réelle de la niche (multinormale ou pas). Ce serait intéressant de voir si ça permet de construire des cartes de suitability utiles... À suivre...
À lire aussi. Décidément, j'avais du retard dans ma veille, yavait des choses intéressantes.
A lire aussi. Productif le Hooten...
À lire. M'a l'air rigolo.
L'explication de l'évaluation vue par le tidyverse. Via Mathieu.
Intéressant et utile.
Un article qui fait pas mal de bruit en ce moment dans la presse généraliste (Pour une discussion de cet article dans la presse, voir par exemple l'article du monde: http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/09/02/comment-cinq-phrases-ont-precipite-la-crise-des-opioides_5180036_3232.html, derrière un paywall, mais recopié ici: https://www.reddit.com/r/france/comments/6xu4vn/comment_cinq_phrases_ont_pr%C3%A9cipit%C3%A9_la_crise_des/dmigdvh/)
Il y a en ce moment aux USA une épidémie monstrueuse d'addiction aux opioïdes, avec 183 000 morts par overdose de 1999 à 2015, et des millions de personnes dépendantes. Une des principales causes de cette épidémie vient du fait que les médecins ont prescrit pendant 15 ans les opioïdes comme anti-douleurs systématiquement.
Alors on pourrait se dire que c'est complètement con, que les médecins auraient pu se douter que les opioïdes génèreraient de la dépendance. Mais c'est la solution de facilité (réflexe, les toubibs nord-américains
dégainent immédiatement l'opioïde dès qu'un patient dit qu'il a mal), et sortent pour leur défense les 600 papiers de la littérature qui affirment que ces opioïdes ne génèrent pas de dépendance quand ils sont
utilisés comme anti-douleur.
L'article de Leung et al. fait une étude bibliométrique de ces 600 papiers. Ils citent tous le même article à l'appui de cette affirmation, une lettre de 1980 de cinq phrases publiée dans un canard médical. Et
cette lettre indique que les opioïdes administrés très temporairement à l'hopital comme anti-douleur ne conduisent que rarement à de la dépendance. Ce qui s'est traduit dans la biblio par "les opioïdes ne
génèrent pas de dépendance quand utilisés comme anti-douleurs". Voir en particuliers la section 3 de l'annexe de l'article, qui contient des citations montrant à quel point les auteurs déforment la
lettre originale.
Exemple édifiant de citation de papiers par une majorité de gens qui ne l'ont pas lu (ou compris), avec toutes les conséquences que ça peut induire. Bon après, ce n'est pas la seule cause à cette épidémie (les
industries pharmaceutiques ne sont pas innocentes dans la diffusion du produit non plus), mais les conséquences ne sont pas anodines.
Moralité : toujours lire les citations fondamentales.
Il y a en ce moment aux USA une épidémie monstrueuse d'addiction aux opioïdes, avec 183 000 morts par overdose de 1999 à 2015, et des millions de personnes dépendantes. Une des principales causes de cette épidémie vient du fait que les médecins ont prescrit pendant 15 ans les opioïdes comme anti-douleurs systématiquement.
Alors on pourrait se dire que c'est complètement con, que les médecins auraient pu se douter que les opioïdes génèreraient de la dépendance. Mais c'est la solution de facilité (réflexe, les toubibs nord-américains
dégainent immédiatement l'opioïde dès qu'un patient dit qu'il a mal), et sortent pour leur défense les 600 papiers de la littérature qui affirment que ces opioïdes ne génèrent pas de dépendance quand ils sont
utilisés comme anti-douleur.
L'article de Leung et al. fait une étude bibliométrique de ces 600 papiers. Ils citent tous le même article à l'appui de cette affirmation, une lettre de 1980 de cinq phrases publiée dans un canard médical. Et
cette lettre indique que les opioïdes administrés très temporairement à l'hopital comme anti-douleur ne conduisent que rarement à de la dépendance. Ce qui s'est traduit dans la biblio par "les opioïdes ne
génèrent pas de dépendance quand utilisés comme anti-douleurs". Voir en particuliers la section 3 de l'annexe de l'article, qui contient des citations montrant à quel point les auteurs déforment la
lettre originale.
Exemple édifiant de citation de papiers par une majorité de gens qui ne l'ont pas lu (ou compris), avec toutes les conséquences que ça peut induire. Bon après, ce n'est pas la seule cause à cette épidémie (les
industries pharmaceutiques ne sont pas innocentes dans la diffusion du produit non plus), mais les conséquences ne sont pas anodines.
Moralité : toujours lire les citations fondamentales.
Ah ben je voulais le lire... Le résumé m'en donne encore plus envie.
Oui... C'est ce que j'avais entendu...
Bon à savoir. Débile, mais bon à savoir.
Via Mathieu. Boulet est proprement génial...
Le boléro de Ravel pour 300 Kazoo. C'est dur quand même...
Un article intéressant sur le blog du frangin.